Quelles ambitions pour l’équipe de France féminine en Coupe du Monde ?
La nouvelle saison biathlon se rapproche à grands pas. Très performante lors de la dernière campagne, l’Équipe de France compte bien surfer sur la même dynamique pour aller encore plus haut.
Les feuilles commencent à tomber des arbres, et les températures diminuent. Cela signifie donc que l’hiver est sur le point de revenir, entraînant avec lui une nouvelle saison de sports d’hiver, et de biathlon. Neuf étapes seront au calendrier de la Coupe du monde de la discipline, avec un premier rendez-vous prévu en Finlande à la fin du mois de novembre.
Jeanmonnot, Braisaz-Bouchet et Simon à l’assaut du gros globe
L’hiver dernier, les Bleues avaient rayonné tout au long de la saison en s’appuyant sur un trio de haute volée. Si l’Italienne Lisa Vittozzi est parvenue à décrocher le gros globe de cristal en raflant la première place du classement général, Lou Jeanmonnot s’est emparée de la 2e place. Un peu plus loin, Justine Braisaz-Bouchet (4e) et Julia Simon (5) n’étaient pas en reste. Les trois biathlètes ont accumulé les victoires, manche après manche, et ont permis à l’Équipe de France féminine de décrocher le titre au classement des nations, devant la redoutable Norvège.
Pour le plus grand bonheur du biathlon français, les trois femmes sont dans la force de l’âge (entre 25 et 28 ans), et disposent d’une grosse expérience. Chacune d’elles a des rêves de gros globe en tête, et à juste titre. Si Julia Simon est la seule à l’avoir ajouté à son palmarès, en 2023, Jeanmonnot et Braisaz-Bouchet s’en rapprochent année après année. Il leur manque encore un soupçon de régularité pour aller au bout.
La nouvelle génération du biathlon français tape à la porte
Pour les accompagner sur le circuit, Sophie Chauveau et Gilonne Guigonnat restent des valeurs sûres. La seconde a connu une dernière saison délicate, passée essentiellement en IBU Cup, et aura à cœur de rebondir. De son côté, Chauveau avait pris une belle 20e place en individuel, tout en apportant sa pierre à l’édifice dans plusieurs victoires des relais. Mais cette hiérarchie pourrait être remise en cause par la nouvelle génération.
Principalement actives en IBU Cup l’hiver dernier, Jeanne Richard et Océane Michelon ont dominé le circuit, avec notamment la victoire du classement général pour la seconde. Un succès qui permet à la France d’aligner sept biathlètes lors des deux premières manches de coupe du monde. À seulement 22 ans, les deux jeunes femmes sont bourrées de talent, et pourraient rapidement jouer les premiers rôles.
Océane Michelon décroche le gros globe de cristal de l’IBU Cup et succède à Lou Jeanmonnot en 2022 !#lequipeBIATHLON pic.twitter.com/PguFcfwCyN
— L’ÉQUIPE (@lequipe) March 9, 2024
Pour sa première participation en coupe du monde à Oberhof, Richard avait d’ailleurs brillé en décrochant le Top 10 sur le sprint, avec le dossard 61 ! Une performance hors norme, bientôt monnaie courante avec la nouvelle réglementation, qui laisse entrevoir un avenir radieux. Elles seront cependant en découverte cette saison, et en profiteront pour engranger une expérience précieuse.
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