Johannes Boe sceptique face au nouveau système de départ
Johannes Boe a réagi aux changements opérés par l’IBU sur le nouveau système de départ pour les sprints et les individuels. Le numéro un mondial est loin d’être convaincu.
Une décision qui ne fait pas l’unanimité
Hier, en marge de son 16e Congrès se tenant à Belgrade, l’IBU a officialisé un nouveau système pour les groupes de départ. Un changement important, pour maintenir le suspense et les audiences au maximum, qui concerna les sprints et les individuels dès l’ouverture de la prochaine saison.
Une décision qui ne fait pas le bonheur de tout le monde, et notamment des grosses nations avec leurs leaders qui s’élanceront en queue de peloton à présent. Interrogé sur le sujet par TV2, Johannes Boe n’est absolument pas convaincu. Le Norvégien pense même que les téléspectateurs seront encore moins intéressés à attendre les meilleurs mondiaux en fin de course : “C’est quelque chose que nous craignions tous de voir arriver d’une manière ou d’une autre, avoue-t-il.
Si les gens commencent à regarder la course et ne voient pas les meilleurs, ils changeront de chaîne et vous perdrez des téléspectateurs. Personne ne veut regarder 40 minutes avant que les leaders débutent. Nous n’avons pas beaucoup de temps dans ce monde.”
Johannes Boe se veut positif
Grand seigneur, le quintuple vainqueur du gros globe veut tout de même voir le bon côté des choses : “(Partir dans le dernier groupe, ndlr) c’est positif pour moi et pour nous, les Norvégiens, car nous sommes mieux entraînés. Mais ce changement pourrait aussi signifier que certains athlètes qui auraient aimé gagner ne le pourront plus maintenant parce que les groupes sont moins bons. Ce sera peut-être plus équilibré qu’auparavant.
Ce sera passionnant d’essayer, et nous n’aurons plus à nous préoccuper des placements dans les groupes.”
Johannes Boe espère que l’IBU reviendra sur sa décision si ce nouveau système, testé sur les quatre premiers week-ends de coupe du monde, ne fonctionne pas.
Crédits
Photo: Manzoni/NordicFocus
Source: Biathlon Live
Interview: TV2