L’Aïkikaï de Nantes fête 50 ans d’arts martiaux issus des samouraïs
L’Aïkikaï de Nantes : 50 ans d’arts martiaux issus des samouraïs
Le nom de l’association est celui de l’école nationale d’aïkido du Japon. Samedi, les 110 pratiquants ont présenté leurs disciplines, souvent méconnues, qu’il est possible de débuter toute l’année.
« Il ne s’agit pas vraiment d’un sport mais d’arts martiaux issus des techniques de combat des samouraïs, ce qui fait qu’il n’existe pas de compétitions et que nos pratiques demeurent relativement confidentielles », explique Gérard Magoni. Il est le président du club nantais l’Aïkikaï, fondé en 1974 par Daniel Jotereau.
Un anniversaire marquant
Samedi après-midi, ses amis et lui ont célébré le cinquantième anniversaire de l’association dans la salle festive de Nantes nord, en présence des « 110 licenciés, âgés de 7 à 82 ans, dont un tiers de femmes », dans une ambiance aussi studieuse que joyeuse. Les adeptes ont réalisé des démonstrations pour expliquer aux visiteurs leur philosophie et leurs activités. « La pratique, ont-ils insisté, est basée uniquement sur la défense. On ne fait pas appel à la force. On se place dans la situation de quelqu’un qui fait face à un adversaire supérieur en puissance ; il doit trouver la solution pour s’en sortir indemne. »
Les disciplines enseignées
Différentes techniques sont enseignées au club pour atteindre cet objectif : le taï-chi-chuan, fait des mouvements larges ; l’iaïdo, qui utilise le sabre ; le kyudo, qui pratique le tir à l’arc japonais alors que l’aïkido est le plus recherché.
Une nouvelle forme de sérénité
Jean Christophe Magoni, 4e dan, encadre les formations qui ne nécessitent « aucune aptitude physique particulière ; il suffit d’être motivé. On développe la souplesse, l’attention, la patience et la coordination des gestes. Il en résulte une nouvelle forme de sérénité et de bien-être ».
Inscription et entraînements
Il est possible de s’inscrire à toute époque de l’année. Les séances d’entraînement ont lieu au gymnase de la Barboire, au rythme de deux par semaine, d’une durée d’une heure et demie. Il n’y a pas, non plus, de condition d’âge. Branco, 10 ans, en témoigne : « Je me suis bien habitué. J’ai vite progressé, sans pression, car je ne recherche pas le résultat mais j’espère accéder rapidement aux grades supérieurs. Je rêve de devenir ceinture noire. »
Contact : tél. 07 81 93 51 01 ; aikikai-nantes.com.