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Tir à l'arc/Adiceom (Riom) : "La répétition avant les Mondiaux"

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Tir à l'arc/Adiceom (Riom) :

A Antalya, les Auvergnates et leur partenaire, Mélanie Gaubil, tâcheront de faire aussi bien qu’en Colombie, d’où elles étaient rentrées avec le bronze du concours par équipes, après une victoire sur l’Espagne.

Audrey, dans quel état d’esprit allez-vous à Antalya ?

« Pour nous, c’est la grosse répétition avant les championnats du monde  (à Bois-le-Duc, aux Pays-Bas, du 3 au 9 juin) qui seront synonymes de première compétition pour se qualifier aux Jeux Olympiques de Tokyo. Il y aura du beau monde en Turquie. Pour nous, l’idée, c’est de continuer à faire progresser notre collectif, que chacune s'exprime à son maximum, de manière à arriver aux Mondiaux au top de notre forme. »

"On a notre place parmi les meilleures équipes mondiales"

Vous avez bien débuté en Coupe du monde, en ramenant de Medellin une médaille de bronze par équipes. Une perf qui restera dans les annales !

« Depuis 2009, plus aucune française féminine n’avait obtenu de médaille sur la Coupe du monde, en arc classique. On a montré que tout était possible. L’an dernier, notre saison a été compliquée. En individuel, on a rarement passé plus d’un tour. Par équipes, on s’est pris de bonnes raclées. Là, ça fait plaisir de voir qu’on est au niveau, qu’on est capable de jouer le podium. Toutes les nations n’étaient pas présentes à Medellin, mais il y avait quand même de bonnes équipes. On a donc vraiment notre place parmi les meilleurs, au plan mondial. Et il va falloir aller chercher notre qualification pour les JO. »

La seule archère tricolore aux Jeux Européens

Après les Mondiaux, vous enchaînerez par les Jeux Européens, dont la deuxième édition a lieu à Minsk (Biélorussie), du 21 au 27 juin.

« L’an dernier, aux championnats d’Europe, c’est Mélanie Gaubil qui a décroché le quota pour Minsk en faisant une belle 4e place. Et au vu des résultats des sélections (françaises), c’est finalement moi qui a été retenue (Audrey a remporté ces sélections, déterminantes pour la composition des équipes de France, ndlr). Je serai la seule Française. On pouvait espérer se qualifier par équipes au Grand Prix Européen (à la mi-avril, à Bucarest, ndlr). Il y avait encore deux quotas, mais on est arrivé quatrième. C’était la grosse déception. D’ailleurs, je m’en suis voulue ; parce que j’ai peu fauté. »

"A Minsk, ça va être dément"

A Minsk, vous allez avoir un avant-goût des JO que vous espérez découvrir à Tokyo...

« Cela va être un super événement ; on va tout le temps tirer en arène, pas seulement en match comme en Coupe du monde. J’ai envie d’en profiter à fond et de m’exprimer au maximum. Ce sont de minis Jeux Olympiques. J’ai eu la chance de participer aux Universiades, les JO universitaires (en août 2017, à Taipei, ndlr). C’était déjà un grand événement. Mais là, ça va être dément. »

Des Universiades, vous étiez revenue avec une médaille…

« Avec Mathieu Jimenez, on avait fini deuxième en mixte. C’était un très beau moment partagé à deux. A Minsk, je ferai le mixte, avec l’un des trois garçons sélectionnés. Soit Pierre (Plihon), soit Jean-Charles (Valladont), soit Thomas (Chirault). Et on essaiera de décrocher un quota pour les Jeux. Mais il n’y en aura qu’un seul, il faudra aller au bout ! Pas le droit à l’erreur, donc. Je pense quand même qu’il y a moyen d’y arriver, si on évolue au maximum de nos capacités. »

 

Raphaël Rochette

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