Transport aérien : Le SUTTAAAS annonce un arrêt de travail, les 1er et 2 novembre prochains
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Le Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS), annonce un arrêt de travail les 1er et 2 novembre prochains, a appris l’APS, ce mercredi. Dans une note déclarative dont l’Agence a eu copie, les travailleurs rappellent « la nécessité de la tenue des engagements, tout en informant la direction de 2 AS (aéroport international Blaise Diagne assistance service) et le ministère de tutelle, les compagnies aériennes et qui de droit, d’un arrêt de travail le 1er et 2 novembre 2023, pour faire front contre la privation de nos droits et le non-respect des accords signés ».
Une rencontre avec la direction de 2AS à la date du mercredi 18 octobre 2023, rapporte la même source, ajoutant que plusieurs points ont été portés à la connaissance des travailleurs.
Selon elle, « en dépit de la mesure de hausse généralisée des salaires dans le privé en vigueur depuis le 1er juillet et de l’arrêté d’extension, la direction s’arroge le droit d’un refus catégorique. Sa justification repose sur l’avis personnel de l’inspecteur régional du Travail de Thiès ».
Toutefois, déplore le collège des délégués, « ce dernier n’a pas qualité et compétence d’un juge du travail, pour trancher un différend de cette nature. Il exprime un simple avis. Nous nous opposons fermement à cette décision, qui remet en cause la mesure d’extension signée par le ministre du Travail».
D’autre part, rappelle-t-il dans le texte, « en prélude à la levée de notre préavis de grève des 7 et 8 juillet 2023, un accord avait été convenu et signé avec le ministre de tutelle, ne souffrant d’aucune ambiguïté dans son contenu ».
Parmi ces revendications, figurent « la confirmation de 95 agents en CDI (contrat à durée indéterminée), le recrutement de 68 autres, ainsi que l’effectivité de l’indemnité de logement, fixés au 1er octobre 2023 ».
« La direction renvoie la responsabilité de la décision au ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, à qui l’incidence financière a été transmise depuis le 4 octobre 2023 », renseignent les délégués.
« Il apparaît clair que l’on refuse d’ouvrir les yeux sur la réalité de l’entreprise et de ses employés. Celle qui consiste à faire appliquer la loi et respecter un accord signé rudement obtenu. C’est le préalable à tout climat social apaisé », estiment-ils.
Selon eux, « quand il y a l’ambivalence du rejet ou de l’acceptation, il n’est pas concevable de toujours faire face à un obstacle majeur ».
Selon elle, « en dépit de la mesure de hausse généralisée des salaires dans le privé en vigueur depuis le 1er juillet et de l’arrêté d’extension, la direction s’arroge le droit d’un refus catégorique. Sa justification repose sur l’avis personnel de l’inspecteur régional du Travail de Thiès ».
Toutefois, déplore le collège des délégués, « ce dernier n’a pas qualité et compétence d’un juge du travail, pour trancher un différend de cette nature. Il exprime un simple avis. Nous nous opposons fermement à cette décision, qui remet en cause la mesure d’extension signée par le ministre du Travail».
D’autre part, rappelle-t-il dans le texte, « en prélude à la levée de notre préavis de grève des 7 et 8 juillet 2023, un accord avait été convenu et signé avec le ministre de tutelle, ne souffrant d’aucune ambiguïté dans son contenu ».
Parmi ces revendications, figurent « la confirmation de 95 agents en CDI (contrat à durée indéterminée), le recrutement de 68 autres, ainsi que l’effectivité de l’indemnité de logement, fixés au 1er octobre 2023 ».
« La direction renvoie la responsabilité de la décision au ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, à qui l’incidence financière a été transmise depuis le 4 octobre 2023 », renseignent les délégués.
« Il apparaît clair que l’on refuse d’ouvrir les yeux sur la réalité de l’entreprise et de ses employés. Celle qui consiste à faire appliquer la loi et respecter un accord signé rudement obtenu. C’est le préalable à tout climat social apaisé », estiment-ils.
Selon eux, « quand il y a l’ambivalence du rejet ou de l’acceptation, il n’est pas concevable de toujours faire face à un obstacle majeur ».