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L'aéroclub du Poyet à Ambert a accueilli des pilotes de voltige aérienne durant trois jours d'entraînement

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L'aéroclub du Poyet à Ambert a accueilli des pilotes de voltige aérienne durant trois jours d'entraînement

Alice, Alexandra, Pierre-Yves, Benoît, Stefano... Ils viennent de Dijon, Montpellier ou encore Monaco, sont pilotes d'avion ou chefs d'entreprise et partagent une passion commune : la voltige aérienne.

Un sport dominé par les Français et Russes

Le principe est simple. Les pilotes évoluent sur deux types d'avion : les biplaces et les monoplaces. Trois catégories par avion. Espoir, promotion et nationale 2 pour les biplaces. National 1, excellence et élite pour les monoplaces. A chaque compétition, plusieurs types de programme. Le programme libre pour lequel ils se voient imposer des figures par les juges, auxquelles ils ajoutent des figures de leur choix, et créent eux-mêmes les enchaînements entre chacune d'elles. Un second programme, connu à l'avance, que les pilotes peuvent répéter à leur guise.

Enfin le programme inconnu entièrement monté par les juges, rendant l'exercice plus compliqué. Quel que soit le programme, les pilotes doivent voler dans une zone d'un kilomètre carré. A la fin, les notes obtenues pour chaque passage forment une moyenne totale déterminant le classement général. Une moyenne totale de 7 sur 10 permet au pilote de passer à la catégorie supérieure. Dans la catégorie reine, les pilotes peuvent présenter un libre intégral avec des figures uniques qu'ils ont eux-mêmes imaginées. Et comme les essais sont interdits durant les compétitions, les pilotes se retrouvent avant pour des stages. Le but : se remettre en confiance avant le jour J.

Un sport individuel pratiqué en équipe

La voltige aérienne fait partie de ces sports encore peu connus et peu pratiqués qui font que chaque concurrent se connaît et crée des liens. Alors forcément, quand le coach, Pierre Varloteaux, qui commande l'équipe de voltige de l'Armée de l'air, convie les dix pilotes, il était impensable que chacun dorme de son côté.

Pierre-Yves Fudali à bord d'un Extra 330SC avant de décoller pour son entraînement © Agence THIERS« On a pris un gîte tous ensemble », explique Alice Junker. « C'est un peu en mode colonie de vacances », s'amuse de son côté Pierre-Yves Fudali. Entre les conseils pour s'améliorer, le coup de main pour amener l'avion sur la piste ou pour aider à atterrir, cette colonie de vacances vit bien et ça se voit.

« Mais une fois en vol, il n'y a plus de copains ! » Avec ses 200 heures de vol au compteur et ses trois ans d’expérience, ce chef d’entreprise l'assure, il est bien venu pour faire un bon résultat aux championnats de France de voltige aérienne monoplace qui ont débuté aujourd'hui et dureront six jours.

Le tableau de bord avec la plaque de plexiglas pour accrocher son programme © Agence THIERS

Le code Aresti

Du nom de son créateur, un pilote d'avion espagnol nommé José Luis de Aresti Aguirre. Il crée en 1961 son « Sistema Aresti », un catalogue des figures de voltige, qui sera validé par la Fédération aéronautique internationale (FAI) à partir de 1964 et ce, dans toutes les compétitions officielles.

L'objectif du code est de pouvoir transmettre par écrit, quelle que soit la langue, un programme de voltige à n'importe qui et le rendre par la même occasion plus intuitif.

Prochain rendez-vous, les championnats du monde à Chateauroux, du 22 au 31 août 2019.

Les « g ». Sous 1 g, une personne pèse son poids habituel. C'est la situation classique. Sous 2 g, elle subit 2 fois la force de son poids et ainsi de suite. En voltige, les pilotes peuvent être soumis jusqu'à 7 g.

Alban Gamet de Saint-Germain

ambert@centrefrance.com

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